• Chapitre 01 - Un début et une fin

    Chapitre 1 - Un début et une fin

    J'étais seul, tout seul, depuis longtemps. Les villageois disaient que j'étais un des futurs guerriers censés empirer les choses, selon ce que j'ai compris. Tous les jours, quand j'allais rendre visite à quelqu'un, pour lui chanter une chanson de Noël, cette personne me claquait à la porte. Parfois, elle sortait et me donnait des coups, des coups qui me faisaient incroyablement mal, des coups portés sous un ciel gris avec des points blancs qui tombaient, la neige.
    Parfois je fuyais, parfois, j'allais devant une autre porte, et je recommençais.
    Pendant la nuit, je n'avais pas toujours envie de dormir.

    Un jour, j'entendis ma porte se faire frapper dessus. était-ce encore un gars qui m'en voulait pour ce dont je ne me souviens pas avoir fait ? La porte s'ouvrit, et je vis un enfant de ma taille, qui voulait chanter.
    La première personne étant venu me parler, fut aussi la première personne à être mon ami.

    Ces jours-là, je me suis beaucoup amusé. On jouait à plein de choses.
    J'avais beau n'avoir qu'un seul et unique ami, ça me suffisait.
    Ce qui m'étonnait le plus, c'est qu'il arrivait à me voir très souvent sans se faire haïr à son tour. Parfois, il m'apportait des choses qu'on mangeait ensemble. C'était quasiment un frère pour moi. Il m'arrivait d'espérer que, mon amnésie m'aie fait oublier une fraternité réelle, car je ne me souvenais de rien.

    Un jour, alors qu'on jouait, chez moi, j'ai montré un canard que j'ai trouvé à mon ami, un canard que je trouvais amusant, puis, j'ai vu le buisson d'à côté bouger... à ce moment là, je pensais que ce n'était rien. Je jouais tranquillement avec mon ami, en lui disant comment j'ai trouvé le canard, et d'un seul coup, deux grands gars avec des couteaux sortirent du buisson qui avait bougé, et ils les plantèrent sur mon ami, qui mourut. Je le vis tomber, et cet instant me sembla très long, et je vis ma vie avec lui défiler comme si la mienne fut finie. Des larmes de la taille du canard coulèrent de mes yeux.

    Puis, ils me dirent :
    <<Donne-moi l'epic duck !
    _Comment ? dis-je. L'epic duck ? Qu'est-ce que c'est ?
    _Ne fait pas l'imbécile avec nous, dit alors le premier grand gars. On sait que tu l'as !
    _Grâce à ce petit artefact, dit alors le second. On pourra faire tout ce qu'on veut, une fois uni à d'autres artefacts ! On pourra utiliser l'Eyeball à notre guise !
    _Juste parce que vous avez tué mon ami, répondis-je. Je ne vais rien vous donner !>>
    à cet instant là, j'étais très énervé. Je ne savais pas comment faire pour me défendre, mais j'étais prêt à tout pour venger mon ami, dont le cadavre était sur la neige de mon jardin.
    <<Je ne vous pardonnerais jamais !>>
    Après que ces paroles sortirent de ma bouche, une lumière intense jaillit du canard qu'ils appelaient Epic Duck.

    Lorsque j'ouvris mes yeux, ma dernière pensée était celle de l'Epic Duck, et de la lumière qui en jaillit. Puis, je vis mon ami, mon seul ami, mort, par terre, avec le sang qui coulait encore. Je vis aussi les cadavres des deux voleurs, eux aussi avec du sang qui sortait. Je baignais dans le sang des trois morts. Je ne me souvenais pas de ce qui s'était passé après que j'ai vu la lumière. L'Epic Duck était encore dans mes mains, et mon Tee-shirt était couvert de sang. Pareil pour ma tête, et mon pantalon.

    Je me relevai et vis les yeux méfiants et colériques des villageois. Je me rendis alors compte qu'ils pensaient que j'avais tué mon ami.
    <<Non ! dis-je. Je ne l'ai pas tué !
    _Menteur ! répondit un des villageois. Tu t'es lié d'amitié avec lui pour le manger plus tard !
    _Mais vous racontez n'importe quoi ! m'exclamai-je. Je ne l'ai pas tué, ce sont ces deux voleurs !
    _Il faut l'éxécuter ! dit alors un autre villageois. Il faut l'éxécuter !
    _Mais non ! répondis-je. Il a été tué par les voleurs, mais les voleurs, je sais pas qui les a tués !
    _Il faut l'éxécuter ! répéta un des villageois. Il faut l'éxécuter !
    _Tout le monde sort ses armes ! cria un villageois.>>

    à ce moment là, tout le monde sortit des armes. Certains sortirent une épée, d'autres une fourche. Les autres enfants sortirent des lances-pierres, qu'ils chargèrent avec des pierres très pointues. Je continuais à les regarder, et lorsqu'ils se préparèrent à courir, je commençai à courir, avant tout le monde. Puis, une pensée me traversa l'esprit.
    <<Mais... Les voleurs ont parlé d'un truc permettant de faire tout à notre guise ! Est-ce qu'il peut ressuciter mon ami ?>>

    C'est depuis ce jour, que mon ambition fut de trouver cet Eyeball, afin de continuer à vivre des instants heureux avec mon seul et unique ami.


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